A la croisée des mondes
Le vent siffle et souffle, si près, hors du temps.
Mes cheveux s’envolent, rebelles sans attaches.
Devant moi, le vide enivrant de la Nature ;
Derrière, un sentier bordé de vertes tâches.
Paysage aseptisé de rage et d’ennuis
Je m’y blottis, l’enlace à pleine force.
Un sourire s’efface, puis le remplace sans bruit,
Les troncs des arbres me charment de leur écorce.
Douce liberté aux parfums d’antan :
Tu as un goût de belles promesses
Aux chemins étonnants.
Seule sur la route, je m’éloigne
Pourtant figée dans cet instant
Qui m’accompagne.